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Dilution des fonds propres : quand et pourquoi renoncer à l'equity ?
Sommaire
Publié le

16/11/2022

Mis à jour le

18/11/2024

Dilution des fonds propres : quand et pourquoi renoncer à l'equity ?

L’apport de nouveaux fonds pour accélérer la croissance d’une entreprise est une étape cruciale. Beaucoup se tournent vers des financements dilutifs qui entraînent une dilution des fonds propres. Mais alors que faut-il en penser ?

La dilution des fonds propres : bonne ou mauvaise idée ? Pourquoi ? Dans cet article, on fait le point sur le principe de dilution des fonds propres mais on vous explique aussi tout sur les situations à éviter pour 2024. L’equity ne sera plus un mystère.

À quel moment une dilution des fonds propres s'opère-t-elle? 

Rappel du principe de fonds propres 

Les fonds propres, de l’anglais “equity”, désignent des fonds extérieurs apportés par des associés ou par des actionnaires, qui vont financer une entreprise.

En réalité, c’est une valeur financière que l’on appelle aussi capitaux propres ou capitaux d’investissement. S’il y a liquidation de l’entreprise, les actionnaires touchent alors cette valeur financière. 

Les fonds propres servent à financer divers projets au cours de l’existence de la société dans le but d’accroître son potentiel d’exploitation.

Zoom sur le principe de dilution

Avant toutes choses, il est impératif de bien comprendre le principe de dilution.

Concrètement, la dilution apparaît lorsqu’un fondateur va demander un investissement en échange d’une part du capital de son entreprise, autrement dit, il va partager son capital et une partie du contrôle de son entreprise. 

L’augmentation du capital réalisée avec une émission de nouveaux titres va engendrer cette dilution. On peut aussi parler d’équité. Ce phénomène est très courant dans les opérations de levée de fonds en equity

Les financements dilutifs

Les solutions de financement dilutives les plus communes sont :

  • la love money, 
  • les business angels 

les venture capitalists. L'entrée en jeu de ces investisseurs reconnus permet bien souvent une augmentation de la visibilité et de la crédibilité de l’entreprise financée.

Elle montre aussi au grand public que l’entreprise est sur la voie d’un avenir prometteur ou du moins qu’il y a déjà des acteurs qui croient en son succès. De plus, les investisseurs peuvent faire office de mentors et conseiller les associés avec un regard extérieur sur la stratégie

Quand faut-il renoncer à l’equity ? 

Bien qu’à première vue, se financer en optant pour une levée de fonds ou tout autre financement dilutif, s’apparente à une stratégie intéressante, il ne faut pas non plus se précipiter et en oublier les conséquences. 

Voici 5 situations pour lesquelles il est préférable de renoncer à l’equity.

Négliger le choix des actionnaires

Vous l’avez compris, lors d’une dilution des fonds propres, de nouveaux acteurs sont à prendre en considération. De ce fait, après une dilution, vous n’êtes plus seuls et vous devez aussi respecter les besoins de vos actionnaires.

Partager votre entreprise avec des personnes qui n’ont pas la même vision peut vite virer au cauchemar. Posez-vous les bonnes questions avant de vous engager : Sont-ils en accord avec votre stratégie commerciale ? Ont-ils les mêmes ambitions ? Vont-ils imposer des contraintes ?

Il ne faut pas perdre de vue votre identité. L’investissement en lui-même doit respecter votre entreprise et vos valeurs.

Avoir une stratégie de financement disproportionnée

Recevoir des fonds est le graal suprême. Attention cependant à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Il est important de bien définir le montant dont vous avez réellement besoin.

Un apport important d’argent n’est pas simple à gérer. Vous pouvez très bien ne pas avoir la capacité de tout utiliser de façon efficace, ce qui pourrait vous détourner de votre stratégie première.

Bref, à vouloir trop gagner, vous pourriez perdre beaucoup. Il faut donc bien étudier les besoins en financement de l’entreprise et anticiper la gestion des fonds.

Ne pas considérer la table de capitalisation

Une table de capitalisation se présente sous la forme d’un tableau qui indique le nombre d’actions et le pourcentage de participation de l’ensemble des actionnaires d’une entreprise. 

L’erreur est de ne pas considérer cette table. Elle est capitale dans la compréhension de votre stratégie et l’anticipation de la croissance.

Il est en effet possible d’utiliser cet outil pour modéliser la façon dont les différentes options de financement peuvent diluer la participation des actionnaires existants et les bénéfices par action. A vous d’imaginer tous les scénarios possibles !

Ne pas chercher à limiter la dilution

La dilution est un fait mais ce n’est pas un fin en soi. Il ne faut pas laisser fondre votre projet dans un système de dilution incontrôlable. C’est à vous de présenter votre projet sous son meilleur jour et surtout avec stratégie.

Concrètement, il est essentiel d’avoir une compréhension claire de votre stratégie d’affaires et de son potentiel de croissance

L’objectif ? Présenter votre entreprise aux actionnaires de façon à réduire la dilution à son minimum. 

Foncer tête baissée sur les financements dilutifs

Les avantages fiscaux, les subventions, le prêt, le Merchant Cash Advance, le crowdfunding ou encore le Revenue Based Financing sont des solutions de financements non dilutifs qu’il faut aussi considérer !

En fonction de l’entreprise, de sa situation financière, de sa stratégie commerciale et de ses objectifs, différentes options peuvent être envisagées, ne passez pas à côté. Ses solutions vous permettent d’oublier les tracas de la dilution.

Pourquoi et comment renoncer à l'équité ? 

Le risque de la dilution du capital

Le principe de dilution n’est évidemment pas sans conséquences. Tout d’abord, il faut bien avoir en tête qu’en distribuant des parts de capital, le pouvoir de décision du fondateur diminue. 

L’émission de nouveaux titres va créer de nouveaux droits de votes au profit des nouveaux associés. Le fondateur de l'entreprise doit alors prendre en compte ces votes dans les décisions.

De plus, la dilution du capital engendre une réduction du montant du bénéfice par action (BPA). Les nouveaux titres créés vont octroyer de nouveaux droits de participation aux bénéfices et les nouveaux associés percevront eux aussi des dividendes. 

Inévitablement, le montant unitaire des dividendes perçus avant l’opération diminue pour le fondateur.

2 conséquences de la dilution du capital
Voici les deux principales conséquences de la dilution du capital.

Limiter les effets de l’equity

Contrairement aux idées reçues, il est possible de limiter les effets de l’équité.

En effet, il est possible pour cela de construire une stratégie de co-financement faisant appel aux financements publics. Vous pouvez aussi prévenir la dilution en réalisant un prêt d’amorçage ou en demandant des aides à l’innovation. 

La maîtrise de la fiscalité peut aussi vous apporter une grande aide. Pensez notamment au CIR et au statut JEI. Le tout est d’anticiper au maximum !

Néanmoins, il n’est pas non plus possible de supprimer entièrement ces effets. La dernière solution est d’avoir recours à des moyens de financement non dilutif comme le Revenir Based Financing.

Le Revenue Based Financing pour renoncer à l’equity

Vous cherchez à développer votre entreprise digitale sans dilution ? Karmen financera votre croissance sur des postes de dépenses clés comme le marketing ou le recrutement. 

L’offre Karmen est un outil de financement qui s’adapte précisément à vos besoins en établissant une ligne de crédit instantanée, rapide, flexible et sans dilution.

Karmen fournit un financement pour la croissance par le biais d'une ligne de crédit instantanée, flexible et non dilutive. 

Cette solution de financement vous permet de : 

  • d'établir un calendrier de remboursement simplifié
  • de conserver le contrôle du capital grâce à une non-dilution à 100%.
  • d'obtenir un crédit débloqué dans les 48 heures

Pour être éligible, la demande de financement doit : 

  • être étalée sur une durée maximale de 12 mois
  • inclure un montant allant jusqu'à 5 millions d'euros
  • être basée sur la croissance du chiffre d'affaires

Le Revenue Based Financing est une solution de financement innovante et non-dilutive qui permet d’obtenir de la trésorerie en fonction des revenus futurs d’une entreprise.

Les fonds du Revenue Based Financing (RBF) sont transmis sur une carte virtuelle qui facilite la prise en main du cashflow. Le processus est digitalisé et rapide : en seulement 48h, une entreprise peut recevoir des fonds.

La contrepartie à payer n’est pas un taux d’intérêt, mais un pourcentage fixe, généralement autour de 3 à 6%, sur les revenus futurs de l’entreprise.

Enfin, le Revenue Based Financing peut aussi venir compléter une levée de fonds. C’est une stratégie très intéressante à mettre en place et qui permet de trouver un bon équilibre entre financement de court-terme et long-terme.

Conclusion La dilution des fonds propres, l'equity en anglais, est un phénomène qu’il faut considérer dans son entièreté. 

Beaucoup de critères sont à prendre en compte dans le cas d’un financement dilutif, c’est pourquoi certaines situations doivent inciter à renoncer à l’équité. Il ne faut pas perdre de vue les conséquences induites par la dilution du capital comme la perte de pouvoir ou la baisse du bénéfice par action.

Cependant, pas de panique, il est possible de renoncer aisément à l’equity. Des solutions de financement non dilutif existent et peuvent être envisagées. Le meilleur exemple de ces financements est le Revenue Based Financing.