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Startups : stabiliser la trésorerie de sa startup avec le RBF
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Publié le

10/2/2023

Mis à jour le

11/4/2024

Startups : stabiliser la trésorerie de sa startup avec le RBF

En tant que startup, votre développement repose avant tout sur la capacité à financer vos projets. Sans capacité de financement, il est impossible d’investir et donc de faire croître votre entreprise.

Posséder des liquidités (du « cash ») est essentiel. Pour simplifier, elles représentent la différence entre encaissements et décaissements, c’est de l’argent palpable et réel qui figure soit à l’actif soit au passif de votre bilan. Elles servent à payer vos salariés, vos fournisseurs, le loyer…

Cette capacité de financement peut être obtenue de façon différente, on la divise souvent en deux catégories : le dilutif et le non dilutif. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur le RBF, une méthode de financement non dilutive encore méconnue en France alors qu’elle connaît beaucoup de succès en Amérique du Nord.

Comment fonctionne la trésorerie d’une startup ?

Qu’est-ce que la trésorerie ?

Une startup, comme toute entreprise, a besoin de trésorerie. Cette notion est à différencier de la rentabilité ou encore de la croissance.

La trésorerie est constituée du montant d’argent disponible à un moment donné tandis que la rentabilité est une notion comptable que l’on utilise pour parler d’une entreprise qui réalise assez de ventes pour couvrir ses charges.

La façon la plus parlante d’approcher la notion de rentabilité c’est l’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization), ce qui correspond plus ou moins à la différence entre les ventes et les charges. Ce n’est pas parce qu’une entreprise est rentable qu’elle a de l’argent liquide disponible.

Le pilotage économique de votre startup doit être fait dans les trois dimensions : surveiller la croissance, la rentabilité et la trésorerie, car l’un n’entraîne pas de fait l’autre. Ce sont des concepts différents qui peuvent aller de pair, se compléter, mais ils ont chacun leurs spécificités qu’il faut chercher à optimiser.

Le manque de trésorerie est d’ailleurs l’une des causes d’échec chez les startups que nous avons listé dans un précédent article.

La gestion du BFR

En ce qui concerne la trésorerie, l’accent doit être mis sur la gestion des paiements fournisseurs et clients afin d’être sûr d’avoir des liquidités.

Les délais de paiement sont le nerf de la guerre. Par exemple, si vous décaissez plus rapidement que vous n’encaissez les paiements de vos clients, vous serez en effet rentable, puisque vous réalisez des ventes, cependant vous n’avez pas de trésorerie disponible.

C’est pourquoi le suivi des paiements doit être fait de manière régulière afin d’éviter les mauvaises surprises et notamment les défauts de paiement sans relancer les mauvais payeurs. Cela fait partie du processus de facturation. Pour un processus optimisé, la logique veut que les encaissements se fassent le plus rapidement possible et les décaissements dans un délai « raisonnable ».

Quoiqu’il en soit, les délais de décaissement sont régis par la loi. Il s’agit alors d’anticiper ces flux qui, de toute façon, ne pourront pas avoir lieu plus de 60 jours après la date de facturation.

Afin d’éviter au maximum les défauts de paiement, vous devez évaluer vos clients et étant donné que les délais de paiement n’ont pas à être égaux pour tous les clients, vous pouvez choisir d’établir un délai plus court pour les clients peu risqués.

Quelques conseils pour optimiser sa trésorerie

La règle d’or c’est de ne pas surestimer le volume des ventes que vous allez faire sur une période à venir.

Si vous comptez sur plus d’entrées d’argent que vous n’en faites réellement, c’est le meilleur moyen de vous retrouver dans le rouge. Cela va aussi avec le fait de surveiller au jour le jour ses comptes, un pilotage quotidien permet  d’anticiper davantage les futures entrées.

De plus, même en période de croissance, alors que vous pourriez être tenté de dépenser tous azimuts car, vous avez les fonds le permettant, il faut rester prudent. Gardez toujours une réserve dans laquelle vous pourrez piocher lors des périodes où les encaissements ne se font pas aussi rapidement. Pour gérer ces flux, nous vous recommandons de recruter un comptable.

Enfin, ne craignez pas d’être trop exigeant quant au paiement des factures dans les délais que vous avez établis. Ces délais doivent être respectés, sinon vous courrez le risque de devenir celui qui sera toujours payé en dernier. Sans cadre ou sanctions pour retard de paiement, certains abuseront de l’absence de relance pour retarder le paiement.

Les financements dilutifs pour la trésorerie d’une startup

Pour faire simple, le financement dilutif regroupe tous les moyens pour un tiers d’investir du capital dans votre entreprise. Le financement est qualifié de dilutif puisqu’il va venir diluer l’actionnariat de votre startup.

Parmi les méthodes de financements dilutifs nous retrouvons :

  • La levée de fond

Lors d’une levée de fonds, les investisseurs reçoivent des parts de votre startup en échange du montant qu’ils vont investir dans votre projet.

Ces investisseurs, souvent présents dans les premières phases de la vie de la startup, vont investir des montants moyens de 20 000 €.

  • Les corporate ventures (capital d’investissement)

Ce sont de grandes entreprises qui ont des liquidités pour investir dans des entreprises dans le même secteur d’activité que la leur.

Afin de bénéficier de ces financements, il est important de préparer un pitch du projet de la startup, de présenter l’équipe, le business plan et de faire du storytelling pour attirer les investisseurs.

Les investissements vont être octroyés en fonction de l’ampleur du marché, de la proximité des modes de pensées entre votre startup et l’investisseur visé et enfin du potentiel du produit en lui-même.

Avantages

Le financement dilutif possède quelques avantages comme la valeur ajoutée des investisseurs. Que ce soit des business angels ou bien dans le cadre de corporate ventures, ce sont des habitués. Ils ont une certaine expérience et investissent dans des projets en lesquels ils croient.

Les investisseurs ont également un réseau important duquel votre startup pourra bénéficier. Nous ne vous apprenons rien en disant que le réseau est un élément central du développement d’une activité.

Enfin, les investisseurs pourront vous prodiguer des conseils. Cela est particulièrement vrai avec les corporate ventures puisqu’ils travaillent dans la même branche que vous. Ils ont une connaissance précise du marché, ce qui leur permet d’avoir une vision globale du chemin à emprunter.

Inconvénients

Le gros point noir du financement dilutif est sans conteste la perte de contrôle. Comme nous l’avons mentionné plus tôt, les investisseurs achètent des parts de votre entreprise, ce ne sont pas des dons ou des subventions mais bien un investissement.

Ainsi, avec le financement dilutif, vous risquez de ne plus avoir la main sur les décisions bien que vous soyez le créateur de la startup puisque vous donnez des voix aux investisseurs.

Un autre point auquel il est nécessaire de penser c’est le temps. Vous avez parfois besoin de liquidités de façon quasi immédiate et obtenir un financement dilutif prend du temps. Une levée de fond n’est pas immédiate, convaincre des investisseurs ne l’est pas non plus.

Le financement non dilutif pour financer sa trésorerie en toute sécurité

Le financement non dilutif

Le financement non dilutif, à l’inverse du financement dilutif, ne vient avec aucune perte de pouvoir : il n’y a pas de vente de parts de l’entreprise.

S’il s’y oppose, le financement non dilutif ne vient pas remplacer le financement dilutif mais peut tout à fait le compléter.

Par exemple, lorsqu’une levée de fond va être réalisée sur le long terme, le Revenue Based Financing concerne le court terme. Ainsi, les deux types de financement sont considérés comme complémentaires et non pas exclusifs.

Le financement non-dilutif peut aussi être vu comme une préparation au financement dilutif : il est gage de bonne santé économique et de confiance.

Finalement, il joue un rôle de « boost » lorsque votre startup est en besoin immédiat de liquidités : vous pouvez investir dans des pôles non prioritaires mais dans lesquels vous devrez investir un jour.

Le financement non-dilutif permet d’accélérer la croissance de votre startup en fournissant des fonds auxquels vous n’aurez eu accès que plus tard si vous n’aviez compté que sur les liquidités provenant de vos ventes.

Focus RBF

Le RBF est une option de financement flexible qui s’adapte à votre rythme de développement.

Le montant de financement évolue avec la croissance de votre startup. Si elle connaît des périodes de croissance, le montant auquel elle est éligible est revu à la hausse. Cette croissance, par exemple caractérisée par les recrutements que vous pouvez faire, peut présager de futurs flux de trésorerie. Le RBF permet d’obtenir une avance de trésorerie basée sur cette prévision.

Le montant de trésorerie auquel vous avez droit est calculé à partir de votre BFR, votre taux d’endettement, … Le CLTV (Customer Lifetime Value) va également être pris en compte puisqu’il permet d’anticiper le volume de clients qui reviennent se fournir chez vous dès lors qu’ils auront un besoin similaire. Ainsi, ce sont des revenus qui peuvent être prévus.

Le Revenue Based Financing avec Karmen est une solution simple et efficace puisqu’il suffit de remplir une demande sur Internet. Vous recevez ensuite une réponse sous 48h.

Il ne demande aucune garantie si ce n’est un revenu minimum pour s’assurer de la solvabilité de la startup qui fait la demande. Le RBF est particulièrement adapté aux entreprises du digital, aux e-commerces et aux SaaS.

Karmen propose trois produits différents et se place comme le pionnier du Revenue Based Financing en France. L’entreprise vient d’ailleurs tout juste de lever 50 M€ pour poursuivre sa croissance.

La trésorerie d’une startup ne doit pas être négligée car, comme nous l’avons vu, il est plus que nécessaire de posséder des liquidités pour pouvoir croître. Sans liquidité, il n’y a pas de développement.

Ces liquidités peuvent être dégagées par le revenu des ventes mais dans les premières phases qui suivent la création de votre startup, ces revenus ne sont souvent pas suffisants.

En misant sur les revenus futurs et notamment la fidélisation de certains clients qui représentent des entrées de trésorerie anticipables, Karmen permet aux startups de croître plus rapidement qu’elles ne l’auraient fait si elles n’avaient pas reçu des fonds supplémentaires.